
C’est en 1993 que ses graffitis commencent à apparaître à Bristol et une décennie plus tard, à couvrir les murs du Royaume-Uni, Paris, Vienne, San Francisco, Barcelone et Gaza. Ne se limitant pas à des œuvres faites de nuit, secrètement et dangereusement dans les rues des mégalopoles occidentales, il réalise aussi de nombreuses peintures et sculptures toujours dans un registre d’humour grinçant et procède aussi à de nombreuses actions interdites. Ainsi, en toute illégalité mais dans la plus grande impunité, Banksy accroche dans de grands musées ses œuvres, souvent des reproductions de tableaux modifiées par ses soins. En 2006, il remplace 500 copies du disque de Paris Hilton dans quelques dizaines de magasins de musique à Londres. On y voit la jeune femme seins nus en couvertures, avec une tête de chien et sortant d’une voiture luxueuse, enjamber un groupe de sans abri. Les chansons sont aussi évidemment remixées et les titres changés : "Pourquoi suis-je célèbre ?" "A quoi suis-je utile ?" "Qu’ai-je fait ?" La même année, Banksy pose une poupée gonflable vêtue du costume orange des prisonniers de Guantanamo dans un parc d’attractions Disneyland en Californie. Autre action de grande ampleur : les peintures réalisées sur le mur de Gaza, toutes portant le message de liberté, espoir, paix. Au nombre de neuf, elle représentent pour la plupart un trou dans le mur, une issue.
Banksy, le terroriste de l’art, est pour la liberté, la paix, l’égalité, la gratuité et la liberté de l’art et la justice, contre la guerre, la famine, le travail des enfants, le racisme, le capitalisme. Avec ses œuvres admirablement réalisées, révoltées et sarcastiques, il nous faire réfléchir sur la société et adopter un autre regard.
En décembre 2010 sortait le premier film de Banksy : "Faites le mur" (titre original : "Exit Through the Gift Shop"), documentaire sur l'art du graffiti.
A voir aussi : http://banksy.co.uk/
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Inès
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