« Iroquai » signifie Iroquois.
En décomposant le nom du groupe, on peut facilement retrouver ses inspirations musicales et artistiques (ou devrais-je dire vestimentaire ?).
C'est le chanteur british à la voix claire et mélodieuse Jay Kay qui fonde le groupe en 1992, dans le mouvement écolo-cool-branché, et conquis très vite un large public à travers le monde en créant un look, une façon de danser et peut-être même un nouveau son inclassable : acid jazz, funk, pop, électro, disco, dance, soul… Jamiroquai a une large palette de sonorités, et leurs albums et leurs tubes révèlent bien cette très grande diversité.
Discographie :
Leur premier tube, "When you gonna learn", paroles engagées sur un son funk fait connaître au grand public le didjeridoo, instrument typique aborigène et fait aussi signer le groupe un contrat de huit albums avec Sony, ce qui n'est pas négligeable.
Avec Emergency on Planet Earth, sorti en 1993, Jamiroquai connaît un succès immédiat grâce à des tubes acid jazz toujours assez engagés.
En 1995, Return of the space cowboy, petit clin d’œil au penchant de Jay Kay pour la cosmologie, d’ailleurs souvent présente dans leurs chansons et leurs clips.
Toujours en rapport avec le cosmos, le tube "Cosmic Girl" dans Travelling without moving, sorti en 1996, et la consécration de Jamiroquai avec une apparition dans le monde du cinéma, avec "Deeper Underground" utilisé pour la B.O. de Godzilla.

Ensuite, Dynamite, toujours avec des sons disco ( "Give hate a chance","Starchild") mais un peu plus d’électro ("Feels just like it should", "Electric Mistress").
Enfin, après un best of réalisé à contre-cœur, le départ du groupe de la boîte de Sony, et pas mal d’années, Jamiroquai revient en 2010 avec une tournée mondiale et Rock dust light star, album aux influences plus pop-rock tout en conservant leurs lignes de basse très funk, et éternel son électro-jazz-funk.
Inès
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire